Le nouveau code

Chapitre 5

L’heure est grave. La vie du village est menacée à nouveau.

- Nous devons nous défendre, mais nous ne sommes pas assez nombreux. Les samouraïs du shogun vont tous nous massacrer, dit Saki.

- Que proposes-tu, Fuki ? Demandent les jeunes gens.

- Nous devons nous battre ensemble et c’est ensemble que nous devons réfléchir, répond Fuki.

Akihito, le frère de Saki, soumet alors une idée :

- En premier rencontrons le prince et faisons-lui signer le nouveau code des samouraïs qu’ensemble nous avons formulé, ensuite renseignons-nous sur l’importance de l’armée adverse et utilisons le palais comme appât pour stopper l’avancée du Shogun sur notre région. Mais pour cela, nous aurons besoin de tous nos parents excepté les enfants qui resteront avec leurs grands-parents, qu’en pensez-vous ?

Cette stratégie est adoptée par l’ensemble des villageois. 

Courageusement, les habitants et les 5 samouraïs se rendent au palais du prince. Celui-ci est moins arrogant et accueille avec bienveillance les villageois.

- Je tiens à vous remercier de votre confiance, et de votre bravoure. Je me suis comporté en souverain violent, et je le déplore sincèrement. Nous sommes sur le point d’être agressés par le Shogun qui veut prendre possession de nos terres et j’ai pu apprécier votre tactique pour défendre vos droits sans faire aucune victime.

- Prince, intervient Fuki, cela fait des années, des siècles même que nous vivons en esclaves, alors que notre population est intelligente même si elle n’a pas eu accès à la culture. Avant d’entreprendre quoi que ce soit, nous aimerions que de nouvelles lois soient adoptées pour modifier le code du Samouraï, pour autoriser chaque enfant et adulte à s’instruire pour nous permettre de vivre des fruits de notre travail.

Le prince comprend combien son peuple est dans la misère et qu’il ne s’en est jamais préoccupé. Il accepte toutes les propositions de Fuki.

- Scribe, note tout ceci et apporte-moi vite tes écrits que je les signe et les remette à Fuki. Aujourd’hui, Fuki, je te déclare mon Samouraï d’honneur.

Ce sont des applaudissements, des rires, des chants qui emplissent de joie la salle de réception du prince.
Et le prince demande à ses serviteurs de préparer un repas et des lits pour que tous les villageois fêtent l’événement.

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